«Sur l’ensemble de la partie, je suis satisfait et fier de la prestation de l’équipe nationale face à la Croatie. Les joueurs ont évolué avec beaucoup de cran et d’audace. Cette équipe a les moyens de faire vaciller toute équipe du haut niveau, du Ghota comme la Croatie.
Notre première mi-temps a été maîtrisée de bout en bout. Nous nous sommes créé plusieurs occasions de marquer face à un adversaire appliqué et coriace. C’est finalement le vice-champion du monde que nous avons maté. Ce qui n’est pas à dédaigner.
Notre onze a fait preuve de beaucoup de courage et de volonté.
Nous avons été récompensés en fin de match par cette victoire méritée. En deuxième mi-temps, les Croates ont changé de module. Nous avons réagi en conséquence quoique ce ne fût pas évident par moments. Seul bémol, le but qu’on a pris au début de la deuxième mi-temps. Mais ça n’enlève rien à notre mérite.
Ce faisant, les quatre joueurs offensifs, à savoir Msakni, Khazri, Badri et Sliti ont déroulé leur jeu avec une certaine complémentarité et complicité même qui ne trompe pas. C’était digne d’éloges comme on dit. En dépit de quelques occasions ratées, le compartiment offensif a carburé. L’arrière-garde a également rassuré. Dans les enchaînements, elle s’est illustrée.
L’état d’esprit et la confiance étaient là aussi, c’est important.
Dans ce contexte, je trouve que l’arrivée du sélectionneur national Alain Giresse à la tête de l’Equipe nationale a changé la donne.
C’est un vrai connaisseur. Son palmarès et son vécu sportif en tant que joueur et entraîneur lui permettront de tirer le meilleur du groupe qu’il a sous la main. Giresse se distingue aussi par sa discipline et sa rigueur. Le fait d’écarter Ali Maâloul de la liste des 23 nous en apprend davantage sur la personnalité du timonier national».
